mercredi 28 septembre 2016

Les jumeaux Tapper: La bataille de New York de Geoff RODKEY


Edition: Nathan jeunesse
Nombre de pages: 272 pages


Résumé: Je m’appelle Claudia, j’ai 12 ans, et je tenais absolument à rétablir la vérité sur la chasse au trésor à laquelle toute ma classe a participé à travers New York. Les rumeurs d’émeute et de kidnapping sont totalement exagérées. Tout ce qui s’est passé est uniquement la faute des Cyberpestes, cette bande de filles odieuses qui a voulu tricher ! C’est vrai que mon père, coach de l’équipe de mon frère Reese, n’a pas assuré ; mais quand on voit les débiles qu’il avait… Les filles de mon équipe vous diront qu’avec Jens, on n’était pas gâtées non plus, mais ne les écoutez pas : ce n’est pas parce qu’il est trop mignon que je lui trouve des circonstances atténuantes… 


Mon avis : Julia et Reese participe à une chasse au trésor à New York. Ce jeu va permettre de récolter des fonds pour une association caritative. Le principe est simple : réunir un maximum d’éléments donnés par les responsables en en temps convenu à l’avance. 

Tout pourrait bien se passer si certaines n’avaient pas décidé de tricher du début à la fin, et que d’autres avaient un peu de plomb dans la tête. 

Parce que c’est à cause de tout cela que la fameuse chasse au trésor a complètement dégénéré… 

J’avais lu le premier tome, qui ne m’avait pas plus du tout. J’avais trouvé ce roman trop geignard, et trop agressif à mon goût. Il y avait une atmosphère malsaine entre les jumeaux, et cette ambiance avait fini par me plomber le moral. Bref, je n’avais pas du tout été convaincue. 

Cette fois, l’auteur a redressé la barre. Dans le sens où, heureusement, les jumeaux ne se battent plus entre eux, et ne se font pas de coups bas. Bon, c’est vrai qu’ils ne sont pas dans la même équipe. Mais la façon qu’ils ont de raconter toute l’histoire est plutôt complémentaire, et ça m’a plu. 

Ce que j’ai adoré, par contre, c’est la découverte de New-York. Eh oui, comme ils devaient se déplacer à différents endroits de la ville, les personnages nous ont fait découvrir des boutiques et des endroits connus de la Grande Pomme. Et rien que pour cela, il méritait d’être lu. 

Et puis, ce qui n’est pas négligeable, c’est la leçon qu’on retire en toute fin de livre : On ne peut pas toujours gagner, surtout si on triche. 

Au final, j’ai passé plutôt un agréable moment. J’étais sceptique au début, mais j’ai pris plaisir à suivre leur trace dans leur parcours. 

Points attribués : 7/10 

Je remercie l’édition Nathan jeunesse pour cette lecture new-yorkaise.

Il vous tente?

mardi 27 septembre 2016

Songe à la douceur de Clémentine BEAUVAIS


Edition: Sarbacane
Nombre de pages: 240

Résumé : Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c'est l'été, et il n'a rien d'autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d'ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s'est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s'aperçoit, maintenant, qu'il ne peut plus vivre loin d'elle. Mais est-ce qu'elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c'est l'histoire de ces deux histoires d'amour absolu et déphasé - l'un adolescent, l'autre jeune adulte - et de ce que dix ans, à ce moment-là d'une vie, peuvent changer. Une double histoire d'amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski - et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.



Mon avis : Eugène croise Tatiana, un jour comme les autres. Sauf que, pour lui, tout bascule ce jour-là. Il vient de retrouver un amour perdu. Sauf que la jeune a tourné la page. Elle a grandi, depuis ses 14 ans, elle a murit, et elle en veut à Eugène de l’avoir abandonné, il y a 10 ans de cela. Il faut dire, pourtant, que les choses se sont écroulées, le jour où leur ami s’est lancé du toit.

Evidemment, le jeune ne veut pas rester sur cet échange furtif, dans un moyen de transport, avant qu’elle ne disparaisse de sa vue. A lui de trouver un moyen de la rapprocher de lui…

J’ai lu éééééénormément de notes positives, au hasard de mes promenades sur le net. Mais je dois être l’exception qui confirme la règle.. Parce que pour moi, pas de coup de cœur, pas de petit cœur qui vibre, pas de souffle court, comme lorsqu’on lit quelque chose qui nous bouleverse.

Dans les flashbacks des deux jeunes gens, il n’y a rien à faire, je trouve l’un trop compassé, l’autre trop timide. C’est même étonnant que ces deux-là se soient rapprochés, d’ailleurs. Mais bref, passons.

Je ne suis pas entrée dans l’histoire, je ne me suis pas assise sur la chaise à côté, je n’ai pas eu envie d’en savoir plus…

Pourtant, le texte est très bien écrit. Cette poésie douce et lente aurait dû m’inspirer, justement, ce genre d’émotions. Mais malgré les si belles tournures de phrases, je n’ai pas eu envie de me cramponner.

Ce n’est pas une mauvaise histoire, non. Et ce n’est pas une mauvaise poésie. Mais j’ai eu trop peu de choses qui me permettent de « vivre » l’histoire que l’on m’a présenté.

Points attribués : 6/10

Je remercie l’édition Sarbacane pour cette lecture en douceur.

Il vous tente?

lundi 26 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous? (132)




Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.

Il s'agit de répondre à trois questions:
1. Qu'ai-je lu la semaine passée?
2. Que suis-je en train de lire?
3. Que lirai-je après?
















À l'orée des années 70, New York est au bord du gouffre. Dans le Bronx, les gangs font la loi, les immeubles sont détruits par les flammes. Dans ce décor d'apocalypse naît le hip-hop, qui va déferler sur la planète. Récit d'initiation, de violence, de révolte et de musique, Brûle est le roman d'une génération perdue, le roman musical d'une jeunesse en feu.



Londres, 1889. Quand une victime du choléra est retrouvée dans la Tamise, le Dr Anton Kronberg, bactériologiste de son état, est appelé pour confirmer les causes du décès. Toutes les précautions sont prises pour éviter une épidémie. Les choses auraient pu en rester là si les résultats intrigants de l'autopsie n'avaient poussé Kronberg à s'intéresser de plus près à cette affaire. Alors que Scotland Yard souhaite classer ce cas, Kronberg se rapproche de Sherlock Holmes. Et il ne faut que peu de temps au célèbre détective pour percer le secret du médecin qui, en réalité, est... une femme. Un secret qui pourrait la mener droit en prison s'il venait à être révélé. Mais tous deux vont unir leurs forces pour débusquer un criminel aussi redoutable que Jack l'Éventreur...

Et vous, que lisez-vous?

dimanche 25 septembre 2016

Dans ma boîte aux lettres (125)


Hello les amis!!

Cette semaine est passée à toute vitesse dis donc!!!
Et la boîte aux lettres n'a pas désempli de toute la semaine! Des merveilles, des trésors, des surprises, bref que du plaisir, à ouvrir les paquets chaque jour ou presque hihi

Allez, je vous montre tout ça.

Les Presses de la Cité m'ont envoyé de très chouettes livres


Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d'une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d'une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l'hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l'enfant, qu'elle baptise Amy Snow. A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. 
Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l'aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l'héritage qui lui revient. Amy s'embarque alors pour un périple aux quatre coins de l'Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre.


Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d'une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d'une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l'hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l'enfant, qu'elle baptise Amy Snow. A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. 
Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l'aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l'héritage qui lui revient. Amy s'embarque alors pour un périple aux quatre coins de l'Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre.


L'an II. La Terreur. Un accident de chasse débarrasse Olympe de son barbon de mari et la propulse à la tête de la tannerie familiale. A vingt-huit ans, elle doit affronter l'avidité de la bourgeoisie locale prête à tout pour faire main basse sur son patrimoine. Aidée d'un avocat retors et d'un notaire amoureux, mais aussi de deux gamins dont son fils aîné, Olympe est bien décidée à en découdre pour préserver l'avenir de ses quatre enfants.
A ses côtés, ses anciennes compagnes de couvent : Anaïs, la boiteuse, et Euphrasie, l'aristocrate déchue. Toutes trois vont spéculer sans vergogne sur les biens nationaux, mettant à mal les intérêts des plus puissants. 
En place de la fortune, n'est-ce pas la prison, voire la guillotine, qui attend nos aventurières ?

kennes édition m'a envoyé un roman qu'il me tarde de découvrir.

Printemps 1921. La vie a bien changé à Saint-Paul-les-Prés. La grippe espagnole a fait des ravages et plusieurs familles ont été décimées. Si les histoires des habitants s'entrecroisent toujours autour du magasin général et de l'église, un vent d'optimisme nouveau souffle autour du charismatique curé Cormier, très apprécié de ses paroissiens. Pour Corinne, le décès de Laurent marque un changement important. Jeune veuve, elle se retrouve maintenant seule pour gérer la terre familiale.

L'édition City m'a fait parvenir un roman qui a l'air bien drôle.

Accro à ses copines, à son chat et à ses soirées pizza-vidéo-pinard, Victoire est une gaffeuse invétérée. Avec ses rondeurs en trop, cette prof de collège de trente ans passés a bien du mal à trouver le prince charmant. Son dernier amoureux l'a même quittée pour devenir... prêtre ! De quoi la faire douter de son sex-appeal. Mais Victoire possède une détermination à toute épreuve. Quand elle rencontre Arnaud, un beau prof de musique, elle a le coup de foudre. Bien décidée à le séduire, elle commence un régime. Sauf qu'Arnaud ne semble pas prêter attention à sa pulpeuse prétendante. A-t-il déjà une petite amie ? Pour en avoir le cœur net, elle fouille dans son casier. Mais, forcément, elle se fait prendre la main dans le sac par Axel, le sexy surveillant du collège. Pour acheter son silence, il lui propose alors un deal : une liaison avec elle. C'est là que les ennuis commencent...

La Boîte à Pandore m'a proposé un témoignage
Une famille d’origine marocaine, dans une cité populaire : le père, la mère, le fils. Et Farah, la souffre-douleur, la moins que rien, qui doit payer de toutes les manières possibles la faute originelle d’être née fille, jusqu’à l’horreur dans laquelle son père l’entraîne de ses 4 ans à ses 15 ans, avec la bénédiction d’une mère pour qui le rôle d’une fille est de se soumettre aux désirs des hommes.
Même les plus monstrueux, même s’ils doivent détruire une enfant. Les années ont passé et Farah s’est relevée. Blessée à vie, elle a trouvé la force de s’évader, de fuir le cercle pervers où elle était enfermée. Et de se reconstruire.
Pour preuve, ce témoignage puissant, souvent déchirant, mais qui sait aussi être drôle, prendre une distance salutaire avec l’horreur des faits qu’il dénonce. Devenue une femme libre, Farah Kay a acquis le courage de regarder en face, avec une colère lucide, ce père, cette mère et cette version obscurantiste, régressive d’un islam qui peut, parfois, rejeter les jeunes filles hors de l’humanité.

L'édition La Nuée Bleue m'a envoyé une splendeur de livre illustré. Il fait son poids, je le lirai appuyé sur un coussin hihi


Le sacre du roi est au coeur de la constitution de l'identité française. Scellant l'alliance du peuple et du monarque, il représente l'idéal d'une société chrétienne organisée et d'une nation indépendante.

De Pépin le Bref en 751 à Charles X en 1825, 76 rois et reines de France ont été sacrés au cours de cérémonies minutieusement ritualisées. Grâce au Saint Chrême qui, selon la légende, a été envoyé par une colombe pour le baptême de Clovis à Reims, le roi de France est considéré comme "oint du Seigneur". Cette sacralité le rend indépendant des puissances terrestres et le fait, selon la formule de Philippe Auguste, "empereur en son royaume".

Magnifiquement illustré d'enluminures, de tableaux et d'objets provenant du trésor royal, le livre retrace l'histoire de la royauté sacrée à la française. Marqué d'abord par des similitudes avec les sacres des rois d'Angleterre et des empereurs germaniques, le rituel a pris à partir du XIIIe siècle des caractères propres au "roi très chrétien". Présentant d'abord les fonctions symboliques et politiques de cette onction unique en Europe, qui puise ses origines dans la Bible, l'histoire Patrick Demouy décrit ensuite, avec l'appui d'une riche iconographie, les sept heures du majestueux cérémonial, de l'arrivée du roi à Reims jusqu'à l'étonnante "guérison des écrouelles". Enfin, il déroule, sous forme de notices détaillées, le contexte et le récit des 76 sacres royaux français.

L'ouvrage donne à découvrir l'Ordo du sacre de Charles V, un exceptionnel manuscrit royal de 1365, pour la première fois traduit en français et présenté dans son intégralité.

Et enfin, L'édition Nathan jeunesse m'a envoyé de belles grosses enveloppes rebondies.

le monde d'Avalon de Merlin face à la destruction, et Merlin lui-même a disparu. Un seul sauveur possible reste-Basile, autrefois petit lézard qui est devenu le plus grand dragon de tous les temps.Mais même comme il entre dans la bataille, Basile sait que ses luttes ne font que commencer. Il doit trouver la source de ce chaos, un sombre étant caché au fond de la Haunted Marsh, avant qu'il ne gagne enfin pouvoir ultime. Pour triompher, Basil doit risquer de tout perdre.


Achille est en 4e. Il devrait être content : il est dans la même classe que Kader, Tania et Laurence, respectivement : son meilleur ami, une nouvelle élève super sympa et la fille de ses rêves. Il s’éclate au club théâtre, même avec les petits de 6e comme Lili la forte tête. Oui, tout va bien. Sauf que… depuis une dispute avec son père, une question l’obsède : et si son père n’était pas son vrai père ?


Je m'appelle : Scarlette
Mon âge : 12 ans
Je suis : perdue et en colère
Mon style : piercing, cheveux rouges
J'aime : faire le contraire de ce qu'on attend de moi
Je déteste : mon père, depuis qu'il est parti

Mon problème : ma mère, qui pense que m'envoyer vivre chez lui est " là meilleure solution"...


Londres, 1596. Le jeune Josh est embauché comme charpentier par le grand William Shakespeare pour démonter son Theatre et construire ce qui deviendra le théâtre du Globe. Fraîchement arrivé de la petite ville de Stratford-upon-Avon, Josh découvre Londres, le théâtre et la vie parmi la troupe de Shakespeare à la taverne du Green Dragon. Ce milieu surprend le jeune homme, et le choque un peu. Alors que Shakespeare le met à contribution pour les répétitions de sa pièce "Roméo et Juliette", Josh s'éprend d'Alma, la jolie fille du tavernier, passionnée de théâtre


Paris, décembre 1792. Aurore, 20 ans, assiste au procès de Louis XVI et rencontre enfin celle qu'elle admire plus que tout : Olympe de Gouges. Cette intellectuelle engagée combat pour les libertés et porte la voix des femmes, grandes oubliées de la Révolution. Devenue sa secrétaire particulière, la jeune fille découvre à ses côtés la réalité d’une vie de lutte, et comprend bientôt qu’Olympe est en danger. Car nombreux sont ceux qui veulent la réduire au silence…


Lili entre en 6e. C’est à la fois génial et inquiétant. Heureusement qu’elle n’est pas seule : il y a Marlène, sa nouvelle copine et Gaoussou, son voisin de classe hilarant. Il y a aussi le club théâtre ! Le prof est génial. Avec son groupe, Lili va mettre une chanson en scène: « Papaoutai » de Stromae. C’est elle qui l'a choisie, parce que depuis toujours elle se demande : qui est mon père ? Sa mère a toujours refusé de lui dire…


Enquête, complots et histoire d'amour : le destin d'une héroïne passionnée et rebelle au XVIIIe siècle.1759, à Paris : les Philosophes tentent de publier leur Encyclopédie malgré la censure. Judith Amelot, fille d'imprimeur, se passionne pour le métier de son père. Mais ce dernier est brutalement arrêté, accusé d'avoir imprimé des ouvrages interdits. La jeune fille doit assumer seule la responsabilité de l'imprimerie, à dix-sept ans et face à l'hostilité des ouvriers. Désespérée, elle reçoit une lettre qui lui redonne courage et dans laquelle l'auteur, anonyme, lui déclare sa flamme. Pourtant, Judith n'est pas au bout de ses peines. Quelqu'un cherche manifestement à anéantir la famille Amelot. Qui ? Et pourquoi ? 1759, à Paris : les Philosophes tentent de publier leur Encyclopédie malgré la censure. Judith Amelot, fille d’imprimeur, se passionne pour le métier de son père. Mais ce dernier est brutalement arrêté, accusé d'avoir imprimé des ouvrages interdits. La jeune fille doit assumer seule la responsabilité de l’imprimerie, à dix-sept ans et face à l'hostilité des ouvriers. Désespérée, elle reçoit une lettre qui lui redonne courage et dans laquelle l’auteur, anonyme, lui déclare sa flamme. Pourtant, Judith n'est pas au bout de ses peines. Quelqu’un cherche manifestement à anéantir la famille Amelot. Qui ? Et pourquoi ?

L'heure de la vengeance a sonné pour Judith, l'héroïne de "La plume de l'ange" !

1762, deux ans après les épisodes tragiques qui ont failli coûter sa vie et sa librairie à son père, Judith a épousé François Marie Mesliand, devenu libraire à Rouen. Elle y coule désormais des jours paisibles... trop paisibles.

Judith apprend alors que son ami Saint-Val participe, avec les encyclopédistes, à un éloge de Molière devant le roi. Mais une rumeur se propage dans Paris : et si Corneille était le véritable auteur des œuvres signées Molière ?

Judith, qui habite l'ancienne maison de Corneille, se met en tête de trouver les preuves, si elles existent, qui pourraient confirmer la collaboration des deux grands auteurs. Mais, dans l'ombre, un ennemi de toujours veille...


Une mine d’infos à dévorer !
240 pages pour tout savoir sur les mondes anciens : l’Égypte ancienne, la mythologie grecque, Rome et sa civilisation.
Une présentation claire pour découvrir les grands thèmes de l’Antiquité, au travers de portraits, de dates clés, de sites incontournables ou de sujets de la vie quotidienne.


Lisa et Joseph construisent une cabane avec leurs parents. En allant chercher du bois, ils se perdent… Comment vont-ils retrouver leurs parents ?


Papa aide Clara et Jules à préparer un gâteau au chocolat pour leur maman… mais splouf ! Jules fait tout tomber. Vont-ils être prêts avant l'arrivée de maman ?

Et vous, qu'avez-vous découvert?

vendredi 23 septembre 2016

L'échappée belle du bibliobus de David WHITEHOUSE


Edition: Presses de la Cité
Nombre de pages: 364 pages

Résumé: À douze ans, Bobby passe ses nuits à répertorier cheveux, vêtements et autres traces de la vie de sa mère en attendant son retour... qui ne viendra pas. Cette dernière est morte brutalement, et le jeune garçon n'est pas prêt à l'accepter. Battu par son père, Bobby se croit seul au monde jusqu'au jour où il rencontre Val et sa fille handicapée, Rosa. Tous trois nouent des liens très forts et passent un été magique parmi les livres du bibliobus où Val est femme de ménage.

Mais, bientôt, une rumeur sur la nature de la relation entre la mère célibataire et l'adolescent se propage dans la ville. Contraints de s'enfuir à bord de la bibliothèque ambulante, ces êtres égratignés par la vie vont s'embarquer dans une aventure pleine de rebondissements, digne des « classiques » qu'ils ont pris l'habitude de dévorer...



Mon avis : Bobby a perdu sa mère, il y a quelques années. Depuis, il est livré à lui-même, sauf quand son père se rappelle de son existence, et que sa main le démange.

Renfermé sur lui-même, collectionnant le moindre souvenir de sa mère, et ayant développé des réflexes de protection de son cru, il a des terreurs qui le poursuivent, et auxquelles il ne peut échapper.

Tout ça, c’est jusqu’à ce qu’il croise un jour, par hasard, le chemin de Rosa et de sa mère, Val. Toutes les deux, elles vivent en microcosme, l’une pour l’autre. Rosa a un handicap mental, et pour Val, mère célibataire, il n’est pas évident de joindre les deux bouts. Pourtant, quand elle croise Bobby, qui s’adresse à sa fille tout à fait normalement, elle ne peut s’empêcher de remarquer que le petit garçon présente des signes de détresse évidents.

Sur un coup de tête, les voilà embarqué à bord d’un abribus, poursuivi par la police du pays entier, et bien décidés à vivre leur aventure à fond…

Voilà un roman totalement particulier. Prenez trois individus atypiques, un bouleversement émotionnel, un moyen de transport, et vous avez le décor de départ.

Il est difficile de savoir où tout cela va nous mener. Si ce n’est le premier chapitre qui nous transporte à la fin de l’histoire. De quoi déstabiliser un peu le lecture hihi.

J’ai accroché à l’histoire assez rapidement. Bobby est attachant, dans sa bulle, et qu’on a vraiment envie de protéger. Il est unique en son genre, préférant, et de loin, se déplacer dans le noir qu’à la vue de tous, compter ses pas partout où il va au cas où il lui faudrait s’échapper. Il a un ami indéfectible, prêt à absolument tout pour le protéger autant qu’il le peut. Même si sa propre vie est en danger. Et dans cette amitié, la peur de Bobby est lancinante, bouleversante.

En somme, ce roman parle d’un groupe de véritables écorchés vifs, chacun pour des raisons particulières. Et l’auteur sait mettre les mots qu’il faut pour qu’il ne soit pas nécessaire de demander d’explications supplémentaires. Il est sait exprimer par un mimique d’une personnage, une phrase sibylline, ou un regard perdu, toute la peine ou toute la joie du monde.

Je n’ai pas eu de coup de cœur, mais pas parce que le roman était mal écrit, au contraire. Ce serait plutôt parce c’était tellement bien écrit, que Bobby me brise le cœur, que leur aventure n’aurait pas dû s’arrêter, parce que j’aurais aimé que les choses se passent autrement…

En tout cas, il vaut la peine d’être lu, vraiment.

Points attribués : 8/10

Je remercie les Presses de la Cité pour cette lecture si émouvante.

Il vous tente?

mercredi 21 septembre 2016

Nanny mandy: Mathis et le grand trésor de Joris CHAMBLAIN


Edition: Kennes
Nombre de pages: 221 pages

Résumé: La nounou « so cool » Hello, je m’appelle Mandy et j’ai dix-sept ans ! Pour gagner un peu d’argent, je garde des enfants et ce n’est pas facile tous les jours ! Mais je suis leur « Nounou so cool », alors ça va ! Je suis à moitié anglaise par ma mère. D’ailleurs, là-bas on ne dit pas nounou mais nanny. Et franchement « Nanny Mandy » ça sonne bien, non ? Le jeune Mathis va avoir un petit frère ou une petite soeur. Il n’a pas l’air très heureux. Mais je suis prête à tout pour qu’il retrouve la joie, même à affronter un dragon !


Mon avis : Mandy est une jeune fille assez particulière. Résolue, mélangeant l’anglais et le français dans son langage, elle aime beaucoup de choses. Jeune fille sérieuse, elle décide d’aider ses parents pour ses futures études, du point de vue financier. Et pour cela, quoi de mieux que du babysitting ?

C’est ainsi qu’elle va devenir Nanny Mandy pour le petit Matthias, perturbé par l’arrivée d’un bébé dans la famille, et adorable par de nombreux aspects.

Reste à voir si Mandy pourra relever le défi de prendre soin de lui…

J’ai été très, très, étonnée par la lecture que je viens de faire. En effet, présenté comme un livre jeunesse, j’ai eu l’impression, régulièrement, de lire un manuel de psychologue pour les nuls. Comment une jeune fille, n’ayant encore jamais fait de babysitting (même si elle a un petit frère qu’elle aime beaucoup), peut-elle donner des conseils d’éducation ?

Je suis assez perplexe sur ce point de l’histoire. A côté de cela, le petit Matthis est superbement bien décrit : un petit garçon énergique, sensible et intuitif. J’ai beaucoup apprécié ce personnage, tout comme celui de sa maman.

L’histoire est bien construite, les petits rebondissements sympathiques. Mais pour en revenir au sujet qui m’ennuie, les apartés psychologiques m’ont freiné dans la découverte de leur histoire. J’ai été rebutée par le fait que ce soit Mandy qui ait ces réflexions, et pas un parent.

Bon, bien sûr, ce n’est que mon impression tout à fait personnelle. Il n’en reste que, du coup, je n’ai pas vraiment accroché à ce livre.

Points attribués : 6/10

Je remercie l’édition kennes pour cette lecture qui a du peps.

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mardi 20 septembre 2016

De si jolis mensonges de Léa LAURENT


Edition: City
Nombre de pages: 256 pages

Résumé: Un brin délurée et paresseuse, sans un sou en poche et totalement accro du shopping. Voilà Lizzy Sullivan, 29 ans, une jeune femme incapable de garder un emploi et encore moins une relation amoureuse. Mais Lizzy en assez d’attendre que le bonheur lui tombe dessus. Elle décide donc de passer à l’action. Et réussit à se faire embaucher comme styliste pour une grande marque de chaussures en s’inventant un CV et des compétences qu’elle est très loin d’avoir. Après tout, un mensonge n’a jamais fait de mal à personne… A condition de ne pas confier ses secrets à n’importe qui, surtout pas à un collègue un peu trop séduisant. Des petits mensonges certes, mais de grands désastres en perspective…

Une comédie romantique pétillante et drôle avec une délicieuse french touch !



Mon avis : Lizzy a 29 ans. Elle vient de perdre son emploi, et se retrouve en même temps célibataire. Bien décidée à déprimer à volonté, elle se retrouve à créer un faux CV pour entrer dans une entreprise de stylisme de chaussures.

N’ayant aucune expérience dans le domaine (bien qu’étant une complète shoes addict, ses 115 paires en attestent), elle se retrouve coincée à devoir les preuves d’un talent qu’elle ne possède pas, de prime abord.

Mais le hasard fait parfois bien les choses. Puisque sur son lieu de travail, elle rencontre un homme comme elle en rêve depuis longtemps. Seulement voilà, parfois la réalité rattrape les utopies, et Lizzie doit batailler ferme pour garder la tête hors de l’eau…

Je l’avoue, je n’étais pas très emballée par cette lecture. Lorsque je l’avais reçu par la poste, et après lu le quatrième de couverture, je m’attendais à me retrouver face à une autre accro du shopping, à l’humour anglais et légèrement hystérique sur les bords. Bref, je n’attendais pas grand-chose de ma lecture.

Je me suis pris une porte en pleine figure !!! Et ma petite conscience m’a susurré, après avoir lu la dernière page de ce roman : « C’est bien fait ! Tu n’avais qu’à pas te fier aux apparences ». Ma petite conscience est parfois caustique…

J’ai pleuré de rire (mon collègue, pendant ma pause de midi, s’est même demandé si je ne devenais pas dingue, à me voir rire et pleurer à la fois), j’ai été émue aussi. J’ai été touchée quoi.

Lizzie est un personnage drôle, même si elle ne s’en rend pas compte. Ses comparaisons sont souvent très, très, colorées, et son imagination galopante rajoute la couche supplémentaire de l’humour. Elle s’imagine pauvre fille, elle se révèle adorable et tendre. Elle se pense décevante pour son entourage, il apparaît qu’elle est capable de grandes choses.

J’ai eu l’impression de voir Lizzie grandir au fil des pages, passer de l’adolescente boudeuse à une jeune femme sensible et fière de ce qu’elle est.

Quant à sa colocataire, Rachel, fille à papa, insouciante, et une véritable amie pour Lizzie, elle est incontournable, elle aussi. Elle déborde d’idées, ne lésine sur rien, ne recule devant rien.

Pour terminer les présentations (non je ne vous parlerai pas du coup de foudre de Lizzie, vous devrez le découvrir vous-même), la famille de la jeune femme est désopilante, surtout sa mère, incroyable du début à la fin, à sa manière bien sûr.

Je n’ai qu’une seule chose à dire… Il faut que vous le lisiez absolument !!

Points attribués : 10/10

Je remercie l’édition City pour cette lecture-bonheur.

Il vous tente?

lundi 19 septembre 2016

C'est lundi, que lisez-vous? (131)




Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.

Il s'agit de répondre à trois questions:

1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

2. Que suis-je en train de lire?

3. Que lirai-je après?







Dans l’imagination populaire, la grande vague hystérique de sorcellerie, de sabbats et de procès terrifiants de cruauté, avec leurs interrogatoires sadiques et l’horrible issue du bucher, est indissociable de l’image d’un Moyen Âge obscurantiste.

Or, la majorité des hallucinants procès de sorcellerie se déroulèrent du XVe à la fin du XVIIIe siècle et servirent à focaliser, sur des boucs émissaires, la colère d’une population mise à mal par les famines et les guerres interminables.

Le dégoût et la peur qu’inspirent les maléfices – potions répugnantes, meurtres rituels d’enfants,… – au peuple justifient des exorcismes obscènes et des procès accompagnés de tortures effroyables. Cependant, derrière ce tableau effarant de la sorcellerie « ordinaire », se dessine une autre réalité, celle des faux procès de sorcellerie qui sont en fait des règlements de comptes politiques déguisés, bien plus nombreux qu’on le pense. Cet autre visage de l’usage d’accusation de sorcellerie recèle bien des surprises et révèle de curieux mystères…



À l'orée des années 70, New York est au bord du gouffre. Dans le Bronx, les gangs font la loi, les immeubles sont détruits par les flammes. Dans ce décor d'apocalypse naît le hip-hop, qui va déferler sur la planète. Récit d'initiation, de violence, de révolte et de musique, Brûle est le roman d'une génération perdue, le roman musical d'une jeunesse en feu.


Je m’appelle Claudia, j’ai 12 ans, et je tenais absolument à rétablir la vérité sur la chasse au trésor à laquelle toute ma classe a participé à travers New York. Les rumeurs d’émeute et de kidnapping sont totalement exagérées. Tout ce qui s’est passé est uniquement la faute des Cyberpestes, cette bande de filles odieuses qui a voulu tricher ! C’est vrai que mon père, coach de l’équipe de mon frère Reese, n’a pas assuré ; mais quand on voit les débiles qu’il avait… Les filles de mon équipe vous diront qu’avec Jens, on n’était pas gâtées non plus, mais ne les écoutez pas : ce n’est pas parce qu’il est trop mignon que je lui trouve des circonstances atténuantes…

Et vous, que lisez-vous?