Edition: Publibook
Nombre de pages: 302 pages
Résumé: Dans la Provence du XIIe siècle. La jeune Béatrice approche de ses quinze printemps lorsqu’elle hérite des terres de son père, le comte de Die, disparu lors d’une dernière croisade. Elle focalise bientôt tous les regards, les passions, et même les calculs et les projets d’alliances. Toute sa vie durant, elle luttera contre la fatalité de naître femme. Promise par convenances à un inconnu, elle écrira noir sur blanc son amour contrarié pour un chevalier volage. Talentueuse troubadour de l’Amour courtois, elle se produira à la cour comtale et rencontrera les plus importantes figures d’alors…
Autour de la première poétesse de l’Hexagone connue, Guy Aymard signe un beau portrait de femme ancré dans son temps. Car Fatum, au-delà d’une biographie fantasmée, c’est aussi et surtout la chronique d’une époque, avec ses mœurs, ses querelles de pouvoir, mais aussi sa verve. L’auteur y livre un remarquable travail de reconstitution, aussi bien dans les détails de la vie quotidienne que sur la langue de nos ancêtres.
Mon avis :
Béatrice de Die attend son père, parti en croisade. Hélas, il y a peu d’espoirs
qu’il revienne un jour, capturé par les musulmans.
Malgré tout,
Béatrice décide de prendre sur ses jeunes épaules la gestion du patrimoine de
son père, faisant de son mieux pour calmer les envies de partis qui lui font
des demandes en mariage, dans le seul but de mettre la main sur son domaine.
Si les années
passent, que Béatrice voit s’échapper ses jeunes années au détriment de son
fardeau, sans pouvoir se marier, elle reste néanmoins convaincue que son père,
retenu prisonnier, reviendra un jour.
Ce livre est un
quatrième tome. Je n’ai pas lu les trois premiers, mais ça ne joue pas sur la
compréhension de celui-ci.
J’ai été plongée
en pleine époque médiévale. L’heure des chevaliers, des comtés, des mariages
arrangés, des joutes, du fin’amor, bref, tout ce qui compte à cette époque est
là. Il faut savoir combattre valeureusement, prouver ses qualités pour être
adouber, et les mésalliances sont déconseillées.
Ce livre est très
intéressant dans le sens où j’y ai appris énormément de coutumes de l’époque,
des termes que l’on ne connaît plus aujourd’hui, et des tenues vestimentaires
dont on a tout oublié. C’est un livre compact par contre. Ce n’est certainement
pas une lecture à caser entre deux autres pour lire quelque chose de léger.
C’est un roman
historique vraiment très bien documenté, autant du point de vue du vocabulaire,
que de l’Histoire en elle-même. Des notes en bas de pages donnent régulièrement
des explications et des détails sur des situations relatées dans le roman. C’est
quelque chose que j’apprécie particulièrement, je dois dire.
C’est en tout cas
pour moi une réelle découverte que cette époque, puisque c’est un sujet auquel
je ne m’étais pas encore beaucoup intéressée jusque-là.
Pour tous ceux
qui aiment cette période, allez-y,
foncez, vous allez passer un très bon moment.
Points attribués :7/10
Je remercie l’édition
Publibook pour cette lecture médiévale.
En ce moment j'ai du mal à lire les livres en numérique malgré ma liseuse que j'adore du coup je passe sur ce livre qui pourtant m'a l'air fort bien. *Marie*
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