jeudi 16 avril 2015

Ivazinovitchoff de Gregory MERLEAU


Edition: Société des Ecrivains


Nombre de pages: 196 pages

Résumé: Une enquête policière menée tambour battant par une équipe de flics tourangeaux confrontés à leur pire cauchemar: un tueur psychopathe, grand buveur de sang devant l'éternel et qu'entre eux ils surnomment "le démembreur"... Thriller loufoque autour d'une chasse au vampire en pleines seventies, "Ivazinovitchoff" tient toutes ses promesses, et bien plus encore! Grégory Merleau orchestre un savoureux mélange des genres, décalé et jouissif, saignant et hilarant.

Mon avis : Une équipe de police, un tueur en série… Jusque-là, rien de nouveau dans un policier. Vous me direz même que c’est la base d’un tel style.

L’inspecteur Pénichot se trouve chargé d’une étrange affaire : un tueur en série tue des personnes, mais sépare systématiquement le corps de la tête. La première victime est la femme d’un de ses ancien collègue, disparu de la circulation depuis 13 ans.

Si l’inspecteur a des idées, et un relativement bon flair, il lève facilement le coude et dérape dans les excès régulièrement.

Néanmoins, aidé de son équipe, toujours au rendez-vous, il tente d’alpaguer le meurtrier.
Ce qui surprend dès le début, c’est les traits d’humour et les jeux de mots, même dans les scènes les plus sanglantes ! J’avoue que c’est un peu déstabilisant. D’un côté, on a juste envie de plisser le nez et de mettre une main sur le cœur en lissant les descriptions gore ; mais de l’autre, on ne peut s’empêcher de pouffer de rire quand on tombe sur des comparaisons pas piquées des vers.

Les personnages sont haut en clameur, jurent avec des expressions désuètes. Ils restent entier : pas de demi-mesure, pas de demi-péché. Cela fait rire que quelqu’un mourant de peur puisse penser à la recette de la mayonnaise, ou que des policiers devant faire une filature puissent boire trois livres de vin pour se réchauffer.

Vous l’avez compris, ce livre n’est pas un policier comme un autre, pas du tout même !! Alors si vous voulez découvrir un nouveau genre, n’hésitez pas.


Points attribués : 7/10

Je remercie l'edition Societe des Ecrivains pour cette lecture si particulière

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